PO24 - L’autofluorescence cutanée reflète l’équilibre glycémique au long cours et est associée aux complications du diabète de type 1

En utilisant les propriétés lumineuses des AGEs, l’auto fluorescence cutanée (AF) évalue l’accumulation des produits de glycation avancée (AGE) impliquée dans le développement de complications du diabète. La mesure d’AF à l’avant bras peut-elle être un marqueur de l’équilibre glycémique au long cour...

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Published in:Diabetes & metabolism Vol. 37; no. 1; p. A29
Main Authors: Genevieve, M., Raffaitin, C., Gonzalez, C., Gin, H., Rigalleau, V.
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 2011
Subjects:
ISSN:1262-3636, 1878-1780
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Description
Summary:En utilisant les propriétés lumineuses des AGEs, l’auto fluorescence cutanée (AF) évalue l’accumulation des produits de glycation avancée (AGE) impliquée dans le développement de complications du diabète. La mesure d’AF à l’avant bras peut-elle être un marqueur de l’équilibre glycémique au long cours ? Est-elle associée à la fréquence et à la gravité des complications micro et macroangiopathiques ? Nous avons mesuré l’AF avec un appareil AGE-Reader chez 248 sujets diabétiques de type 1 de janvier à décembre 2009 âgés de 50 ± 16 ans, diabétiques depuis 22 ± 13 ans, au niveau de l’avant bras (site recommandé de mesure). Les relations entre l’AF, la dernière HbA1c et les moyennes des cinq et dix dernières HbA1c (suivi en consultation tous les 6 mois) mais aussi les complications de rétinopathie, néphropathie diabétique et macroangiopathie, ont été analysées : comparaisons par ANOVA et régressions linéaires. La mesure d’AF était de 2,12 ± 0,57, corrélée à l’âge et à la durée de diabète (r = 0,40 p < 0,005). La moyenne de la dernière HbA1c était de 7,6 ± 1,1%. L’AF ajustée à l’âge était corrélée à la moyenne des 5 dernières HbA1c (r = 0,21, p < 0,001). L’AF augmentait avec la gravité de la rétinopathie (background n = 88, AF = 2,23 ± 0,58, p < 0,005, proliférative n = 41, AF = 2,49 ± 0,66, p < 0,05 vs background). Corrélée à l’excrétion urinaire d’albumine et à la créatininémie, elle augmentait aussi avec la sévérité de la néphropathie (macroalbuminurie n = 10 AF = 3,19 ± 0,73, p < 0,001) et en cas de macroangiopathie (sujets avec un antécédent d’évènement cardiovasculaire n = 24 AF = 2,48 ± 0,66, p < 0,005). Mesurable de façon simple, rapide, non agressive, l’AF cutanée est corrélée à l’équilibre glycémique des 5 dernières années, et associée aux complications de rétinopathie, néphropathie et macroangiopathie chez les patients diabétiques de type 1. La prochaine étape sera de chercher si la valeur de l’AF est prédictive de complications nouvelles ou de leur aggravation.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(11)70602-4