Table ronde autour d’une performance dans un panier en osier

En guise de résumé, voici quelques lignes écrites par un lecteur de cet article, lecteur lui-même contributeur de ce numéro sur les « Anthropologies plastiques » et féru de topologie lacanienne.Quatre personnes, Laurence, Baptiste, Vincent et Jérémy, qui travaillent ensemble depuis quelques années s...

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Podrobná bibliografia
Vydané v:Ateliers d'anthropologie Ročník 54-55
Hlavní autori: Buob, Baptiste, Demesmaeker, Jérémy, Maillot, Laurence, Lavery, Carl, Rioux, Vincent
Médium: Journal Article
Jazyk:English
French
Vydavateľské údaje: Laboratoire d'Ethnologie et de Sociologie Comparative 01.12.2024
Predmet:
ISSN:2117-3869, 2117-3869
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Popis
Shrnutí:En guise de résumé, voici quelques lignes écrites par un lecteur de cet article, lecteur lui-même contributeur de ce numéro sur les « Anthropologies plastiques » et féru de topologie lacanienne.Quatre personnes, Laurence, Baptiste, Vincent et Jérémy, qui travaillent ensemble depuis quelques années sur une réimagination, une réécriture, une performance, une réinscription et une reprogrammation (« incrémentielle ») inspirées par le film Les Maîtres fous de Jean Rouch, sont invitées par une cinquième personne, Carl, à parler de ce qu’elles ont fait, et à montrer ce qu’elles ont fait, de telle sorte que l’article lui-même rejoue, et donc transforme le rituel académique de la « table ronde ». Selon moi, cela consiste à transformer la table ronde en une table tore, le tore étant la forme topologique qui problématise l’intérieur et l’extérieur. Le texte perturbe l’idée habituelle d’un document « contenant » un travail déjà réalisé. Le lecteur a effectivement une idée du travail effectué au fil des ans, mais l’objet de l’article n’est pas un historique ou un « retour » sur le projet, mais plutôt un re-tore. Il s’agit d’un regard simultané vers le passé et vers l’avenir, sur la manière dont les individus qui ont participé, ces quatre-là du moins, se sont mis au travail et continuent à suivre un désir de se mettre au travail dans une relation quadruple avec : i) Les Maîtres fous de Rouch ; ii) la performance de la compagnie Dodescaden également intitulée Les Maîtres fous ; iii) les cinquante heures de film de la performance ; iv) la programmation d’une machine, une installation artistique, nommée Performance in absentia, qui propose des agencements possibles de ces films de telle sorte qu’elle rejouerait la performance d’une manière à la fois contrôlée, parce que paramétrée, mais aussi incontrôlée parce que le programme a en lui la capacité de produire des résultats inattendus. In place of an abstract, here are a few lines written by a reader of this article, someone who is himself a contributor to this issue on “Plastic Anthropologies”, and is keen on Lacan’s topology.Four people—Laurence, Baptiste, Vincent and Jérémy, who have been working together for a few years on a re-imagining, a re-writing, a re-situating, a performance and an (“incremental”) re-programming inspired by the film Les Maîtres fous by Jean Rouch—were invited by a fifth person, Carl, to show and talk about what they have done, in such a way that the article itself re-enacts and therefore transforms the academic ritual of the “round-table discussion”. In my view, this consists in turning the round table into a torus table, the torus being the topological shape that problematises the interior and exterior. The text disrupts the usual idea of a document “containing” an already completed work. The reader gets an idea of the work done over the years, but the subject of the article is neither a history of, nor a retrospective “return” to, the project, but rather a re-torus. It is a simultaneous look at the past and future, at how the individuals who participated—those four at least—got down to work and continue to pursue a desire to get down to work, in quadruple connection with: i) Rouch’s Les Maîtres fous; ii) a performance by the company Dodescaden, also entitled Les Maîtres fous; iii) the fifty hours of film of the performance; iv) the programming of a machine, an art installation called Performance in absentia, which presents possible arrangements of those films such that it re-enacts the performance in a way that is both controlled, because it is configured, but also uncontrolled, because the programme has the built-in ability to produce unexpected results.
ISSN:2117-3869
2117-3869
DOI:10.4000/12z0d