Une histoire politique du recensement au Ghana aux 20e et 21e siècles
Uložené v:
| Názov: | Une histoire politique du recensement au Ghana aux 20e et 21e siècles |
|---|---|
| Autori: | Thiel, Alena |
| Zdroj: | Statistique et société. :59-78 |
| Informácie o vydavateľovi: | OpenEdition, 2022. |
| Rok vydania: | 2022 |
| Predmety: | Ghana Statistical Service, population and housing Census, recensement de la population et des ménages, histoire du recensement, service des statistiques du Ghana, data subjects, census history, Ghana |
| Popis: | Le présent article étudie les recensements de population dans le Ghana colonial et post-colonial en montrant les inflexions et développements qu’y ont connus les outils de quantification. L’histoire de la quantification, comme l’a montré Emmanuel Didier en 2021, apporte un éclairage utile à l’étude de la transformation de la société car elle est consubstantielle au fondement même de la société. Ainsi, on a longtemps pensé que ces processus de quantification participaient conjointement à la constitution de différents types de « data subjects », les individus tels qu’ils sont identifiés au moyen de données selon la définition qu’en donne Evelyn Ruppert en 2008. Cet article explore les limites dans lesquelles le concept de « data subjects » s’applique au contexte postcolonial. Il accorde une attention particulière aux nécessités de réorganisation imposées par les évolutions technologiques et aux résistances constantes face à la puissance colonisatrice du processus de datafication. This article provides an account of population censuses in colonial and post-colonial Ghana through illuminating the central shifts and consolidations in quantitative forms. Histories of quantification, Didier (2021) has shown, provide a productive lens to the study of societal transformation as they permeate the very bedrock of society. As such, they have long been thought of as co-constituting different types of “data subjects” (Ruppert, 2008). The article explores the limitations of extending the concept of data subjects into postcolonial contexts. Particular attention is paid to the reordering forces of technological developments and persisting resistances to the colonizing force of datafication. |
| Druh dokumentu: | Article |
| Popis súboru: | text/html |
| ISSN: | 2269-0271 |
| DOI: | 10.4000/statsoc.338 |
| DOI: | 10.57751/5h8a-vn53 |
| Prístupová URL adresa: | https://hdl.handle.net/20.500.13089/kwaj https://doi.org/10.4000/statsoc.338 https://journals.openedition.org/statsoc/338 |
| Rights: | CC BY NC |
| Prístupové číslo: | edsair.doi.dedup.....8eee3d3adae8d58442a1edf904a508b2 |
| Databáza: | OpenAIRE |
Full Text Finder 
Nájsť tento článok vo Web of Science | Abstrakt: | Le présent article étudie les recensements de population dans le Ghana colonial et post-colonial en montrant les inflexions et développements qu’y ont connus les outils de quantification. L’histoire de la quantification, comme l’a montré Emmanuel Didier en 2021, apporte un éclairage utile à l’étude de la transformation de la société car elle est consubstantielle au fondement même de la société. Ainsi, on a longtemps pensé que ces processus de quantification participaient conjointement à la constitution de différents types de « data subjects », les individus tels qu’ils sont identifiés au moyen de données selon la définition qu’en donne Evelyn Ruppert en 2008. Cet article explore les limites dans lesquelles le concept de « data subjects » s’applique au contexte postcolonial. Il accorde une attention particulière aux nécessités de réorganisation imposées par les évolutions technologiques et aux résistances constantes face à la puissance colonisatrice du processus de datafication.<br />This article provides an account of population censuses in colonial and post-colonial Ghana through illuminating the central shifts and consolidations in quantitative forms. Histories of quantification, Didier (2021) has shown, provide a productive lens to the study of societal transformation as they permeate the very bedrock of society. As such, they have long been thought of as co-constituting different types of “data subjects” (Ruppert, 2008). The article explores the limitations of extending the concept of data subjects into postcolonial contexts. Particular attention is paid to the reordering forces of technological developments and persisting resistances to the colonizing force of datafication. |
|---|---|
| ISSN: | 22690271 |
| DOI: | 10.4000/statsoc.338 |