Mal-vivre et savoirs : réflexion sur la forme scolaire

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Podrobná bibliografie
Název: Mal-vivre et savoirs : réflexion sur la forme scolaire
Autoři: Perraud, Caroline
Zdroj: Recherches en Éducation, Vol 57 (2025)
Informace o vydavateli: OpenEdition, 2025.
Rok vydání: 2025
Témata: inclusion et exclusion scolaires, handicap and learning disabilities, écriture et lecture, writing and reading, emotions and mental health, educational inclusion and exclusion, handicap et troubles d'apprentissage, forme scolaire, school form, émotions et santé mentale, Education
Popis: En France, une des ambitions de l’école est « de ne laisser aucun élève au bord du chemin » (Circulaire n° 2019-088 du 5-6-2019) et notamment les élèves dits à besoins éducatifs particuliers (BEP). Cette reconnaissance produit in fine une perception de l’élève au prisme de ses besoins en tant que manques. Aussi, comment un élève reconnu institutionnellement troublé, malade ou handicapé, peut-il se sentir capable ? Quelle réalité l’école lui offre-t-elle ? Dans un établissement et service d’aide par le travail (ESAT) du secteur médico-social, un collectif de professionnels et une chercheuse, organisé en une ingénierie coopérative a enquêté afin de permettre à des travailleurs (des adultes en situation de handicap), d’agir plus adéquatement dans les ateliers de l’ESAT. Plus précisément, dans cet article, nous nous focalisons sur une des enquêtes collectives qui a conduit à proposer à Walter, travailleur non lecteur de 23 ans, un système étiquette-ardoise utilisant l’écrit, pour soutenir son activité dans l’atelier restauration de l’ESAT. Au sein de la théorie de l’action conjointe en didactique (TACD), l’analyse de cet exemple nous montre quelques pistes possibles pour l’école, invitant à la prise en compte de la personne-élève, non pas à partir de l’écart à la norme mais dans la mise en œuvre de dispositifs spécifiques, des situations d’enseignement-apprentissage pour favoriser un mieux-vivre pour les professeurs et les élèves.
Druh dokumentu: Article
Popis souboru: text/html
ISSN: 1954-3077
DOI: 10.4000/131ou
Přístupová URL adresa: https://doaj.org/article/0a103fc5c214422eab1251b2ff2da739
https://journals.openedition.org/ree/13137
https://doi.org/10.4000/131ou
https://hdl.handle.net/20.500.13089/131ou
Rights: CC BY NC ND
Přístupové číslo: edsair.doi.dedup.....2db45a0e9ee189815df68e27d716cbc3
Databáze: OpenAIRE
Popis
Abstrakt:En France, une des ambitions de l’école est « de ne laisser aucun élève au bord du chemin » (Circulaire n° 2019-088 du 5-6-2019) et notamment les élèves dits à besoins éducatifs particuliers (BEP). Cette reconnaissance produit in fine une perception de l’élève au prisme de ses besoins en tant que manques. Aussi, comment un élève reconnu institutionnellement troublé, malade ou handicapé, peut-il se sentir capable ? Quelle réalité l’école lui offre-t-elle ? Dans un établissement et service d’aide par le travail (ESAT) du secteur médico-social, un collectif de professionnels et une chercheuse, organisé en une ingénierie coopérative a enquêté afin de permettre à des travailleurs (des adultes en situation de handicap), d’agir plus adéquatement dans les ateliers de l’ESAT. Plus précisément, dans cet article, nous nous focalisons sur une des enquêtes collectives qui a conduit à proposer à Walter, travailleur non lecteur de 23 ans, un système étiquette-ardoise utilisant l’écrit, pour soutenir son activité dans l’atelier restauration de l’ESAT. Au sein de la théorie de l’action conjointe en didactique (TACD), l’analyse de cet exemple nous montre quelques pistes possibles pour l’école, invitant à la prise en compte de la personne-élève, non pas à partir de l’écart à la norme mais dans la mise en œuvre de dispositifs spécifiques, des situations d’enseignement-apprentissage pour favoriser un mieux-vivre pour les professeurs et les élèves.
ISSN:19543077
DOI:10.4000/131ou