P36 Pieds à risque : résultats en terme de prévention après 2 ans de suivi en consultation podologique

Chez le patient diabétique le « pieds à risque » expose au risque chirurgical. Cependant, la prévention est possible grâce à une prise en charge adaptée. Une consultation de podologie a été mise en place pour les patients avec pieds à risque définis par l’existence de déformation avec neuropathie (d...

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Uloženo v:
Podrobná bibliografie
Vydáno v:Diabetes & metabolism Ročník 34; s. H52
Hlavní autoři: Khun, T., Domenge, F., Rigalleau, V., Raffaitin, C., Gin, H.
Médium: Journal Article
Jazyk:francouzština
Vydáno: Elsevier Masson SAS 2008
Témata:
ISSN:1262-3636, 1878-1780
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Shrnutí:Chez le patient diabétique le « pieds à risque » expose au risque chirurgical. Cependant, la prévention est possible grâce à une prise en charge adaptée. Une consultation de podologie a été mise en place pour les patients avec pieds à risque définis par l’existence de déformation avec neuropathie (diminution du mono filament, ou disparition du sens vibratoire du diapason, ou seuil de neuro esthésiométire > 15 mV (prévention primaire) (P1), ou ayant des antécédents de pied ouvert mais actuellement fermé (prévention secondaire) (P2). Après un suivi de 2 ans sont analysés les résultats en termes de prévention et le nombre de consultations et les actes réalisés. Quatre-vingt trois patients en prévention primaire, 67 patients en prévention secondaire sont ainsi suivis (âge moyen est de 60 ± 11 pour les hommes et 56 ± 11 ans pour les femmes). À 2 ans, 77 des patients en P1 (92,8 %) ont toujours un pied sans lésion. Soixante-trois des patients en P2 (92,5 %) ont toujours un pied fermé. Pour les 6 patients ayant présenté une lésion en P1, dans 4 cas, il s’agit de port de chaussures neuves. Pour les 5 patients ayant présenté une récidive d’ulcération en P2, il s’agit pour 3 d’entre eux de rendez-vous auxquels ils ne sont pas venus et pour les 2 autres, la présence de corps étrangers dans les chaussures. Pour obtenir ces résultats, le podologue a pratiqué 4,1 consultations/an en prévention primaire et 7,1 consultations/an en prévention secondaire. Les actes podologiques ont été : abrasion d’hyper kératose, prescription d’orthèses, vérification des chaussures en prévention primaire et en prévention secondaire : les mêmes actes et la prescription de chaussures orthopédiques avec dans les deux cas la reprise à chaque consultation de l’éducation ciblée sur le risque podologique. Ces résultats montrent qu’un suivi podologique spécialisé assure un acte de prévention. Cependant pourrait-on obtenir les mêmes résultats avec un nombre moindre de consultations podologiques ? Le chiffre de 4 consultations/an en prévention primaire (1 consultation tous les trimestres) est loin de celui établi dans les recommandations qui préconisent 2 consultations par an.
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(08)72948-3