Analyse phénotypique et génotypique de 21 patients porteurs de mutation de GLI2 : expérience du réseau GENHYPOPIT

Description phénotypique des patients atteints d’une mutation de GLI2. Sélection de la base de données GENHYPOPIT des patients avec déficit somatotrope ou déficit combiné hypophysaire avec analyse de GLI2 entre 2014 et 2022. La classification de variants est réalisée selon les critères de l’ACMG/AMP...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Annales d'endocrinologie Jg. 84; H. 5; S. 542 - 543
Hauptverfasser: Charmensat, C., Saveanu, A., Reynaud, R.
Format: Journal Article
Sprache:Französisch
Veröffentlicht: Elsevier Masson SAS 01.10.2023
Schlagworte:
ISSN:0003-4266
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Description phénotypique des patients atteints d’une mutation de GLI2. Sélection de la base de données GENHYPOPIT des patients avec déficit somatotrope ou déficit combiné hypophysaire avec analyse de GLI2 entre 2014 et 2022. La classification de variants est réalisée selon les critères de l’ACMG/AMP, n’ont été retenus que les variants rares. Les phénotypes cliniques et radiologiques ont été décrits, puis comparés entre les variants tronquants synthétisés et ceux induisant une haploinsuffisance. Sur 624 cas index ayant bénéficié d’une recherche génétique pour déficit hypophysaire, 16 cas index présentent un génotype GLI2 pathogène soit une prévalence de GLI2 de 2,6 % dans les CPHD et de 5,4 % dans les CPHD avec syndrome d’interruption de tige (SIT) ou post hypophsye ectopique (PPE), et 21 cas avec apparentés ont été décrits. Un SIT/PPE est présent dans 82 % des cas, l’antéhypophyse hypoplasique dans 88 % des cas. Un patient présente un syndrome de Kallmann. Les malformations cardiaques et rénovésicales sont souvent présentes. La comparaison du phénotype des variants donnant une haploinsuffisance et ceux tronquants montre l’absence d’IGHD dans les cas d’haploinsuffisance. Dans cette cohorte, tous les cas présentent un phénotype syndromique, sa force est de ne s’être astreinte à ne décrire que des variants de classe 4 ou 5. La présence de malformations cardiaques et rénales propose leur recherche. Cette description apporte des données sur les formes paucisymptomatiques des apparentés et l’importance de la coordination généticien/clinicien. L’analyse des variants avec haploinsuffisance serait intéressante car le diagnostic hypophysaire semble plus sévère.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2023.07.105