Zobraziť v EDS

La rupture de la relation de travail

Uložené v:
Podrobná bibliografia
Názov: La rupture de la relation de travail
Autori: Bento de Carvalho, Lucas
Prispievatelia: BENTO de CARVALHO, Lucas, LexisNexis
Informácie o vydavateľovi: Array, 2025.
Rok vydania: 2025
Predmety: Accord collectif, Droit du travail, [SHS.DROIT] Humanities and Social Sciences/Law, Accord de performance collective, Rupture conventionnelle, Licenciement, Démission
Popis: Dans Les Métamorphoses , Ovide expose une conception du monde centrée sur la transformation. « Tout change, rien ne meurt » , lance ainsi Pythagore à l’endroit des humains tourmentés par le salut de leur âme. Le poète embrasse l’idée d’une évolution permanente des choses exprimée par Héraclite. Selon ce dernier, « les choses ne sont jamais achevées, mais sont continuellement créées par les forces qui s’écoulent dans les phénomènes. Les choses sont des assemblages de forces contraires, et le monde est un mélange qui doit sans cesse être remué pour qu’elles y apparaissent » . Cette perception évoque à bien des égards les tiraillements qui agitent le droit du travail contemporain. Les règles relatives à la rupture de la relation de travail témoignent de cette tension entre la légalisation d’un ordre avantageux pour les détenteurs de capitaux et ceux qui les représentent, d’une part, et la prise en compte des revendications de ceux qui ont à se défendre contre cet ordre, d’autre part
Druh dokumentu: Part of book or chapter of book
Jazyk: French
Prístupová URL adresa: https://hal.science/hal-05189554v1
Prístupové číslo: edsair.od.......177..7b4c10c8b2449c5506540f46ce8f00d3
Databáza: OpenAIRE
Popis
Abstrakt:Dans Les Métamorphoses , Ovide expose une conception du monde centrée sur la transformation. « Tout change, rien ne meurt » , lance ainsi Pythagore à l’endroit des humains tourmentés par le salut de leur âme. Le poète embrasse l’idée d’une évolution permanente des choses exprimée par Héraclite. Selon ce dernier, « les choses ne sont jamais achevées, mais sont continuellement créées par les forces qui s’écoulent dans les phénomènes. Les choses sont des assemblages de forces contraires, et le monde est un mélange qui doit sans cesse être remué pour qu’elles y apparaissent » . Cette perception évoque à bien des égards les tiraillements qui agitent le droit du travail contemporain. Les règles relatives à la rupture de la relation de travail témoignent de cette tension entre la légalisation d’un ordre avantageux pour les détenteurs de capitaux et ceux qui les représentent, d’une part, et la prise en compte des revendications de ceux qui ont à se défendre contre cet ordre, d’autre part